FAQ

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Présenté par Matt Mills, agent de communication, comté de Frontenac, Services généraux.

Veiller à ce que les gens aient facilement accès à des services de soins de santé collaboratifs est un élément essentiel de la maison de santé centré sur la personne. L’une de nos priorités consiste à créer de nouveaux rôles pour mettre les gens en relation avec les soins dont ils ont besoin. À l’heure actuelle, tout le monde n’a pas le même accès aux services. Les habitants des localités rurales qui n’ont pas facilement accès aux moyens de transport se heurtent à des obstacles. Ils ne sont donc pas en mesure d’accéder en personne aux traitements du cancer et à d’autres services de santé au Centre des sciences de la santé de Kingston ou à d’autres fournisseurs de soins de santé. Il est souvent compliqué de se rendre au centre de cancérologie de la ville pour les nombreux rendez-vous médicaux nécessaires pour lutter contre une maladie potentiellement mortelle. Il est essentiel de comprendre comment les fournisseurs peuvent collaborer pour partager les ressources de façon à mettre les gens en relation avec les soins dont ils ont besoin, et ce, afin que chacun puisse réaliser une santé optimale. Le travail des trois fournisseurs en est un bon exemple.

Jim Lovatt, résident de Frontenac, donne de son temps et met son véhicule à la disposition de ses voisins qui vivent dans des régions rurales et n’ont pas facilement accès à un moyen de transport pour les aider à se rendre à leurs rendez-vous médicaux importants en ville.

Rural Frontenac Community Services (RFCS), Southern Frontenac Community Services (SFCS) et la Société canadienne du cancer coordonnent des services distincts, mais complémentaires, de chauffeurs bénévoles, dans le but de mettre en contact les chauffeurs avec les personnes des régions rurales qui ont besoin d’un moyen de transport. Les chauffeurs reçoivent une petite allocation qui leur permet de couvrir leurs frais, mais proposent gratuitement leur temps, leur véhicule et leur expérience.

« On ne se rend pas compte à quel point on peut être désespéré tant qu’on n’est pas soi-même un client, explique Jim Lovatt, chauffeur bénévole de SFCS et de NFCS. J’en ai fait l’expérience. Cela m’a redonné le goût du travail et je suis littéralement devenu un bénévole à plein temps. »

Jim Lovatt a perdu sa femme à cause d’un cancer il y a cinq ans. Le parcours de traitement comprenait 17 cycles de chimiothérapie, plus de 20 séances de radiothérapie, des hospitalisations, des soins à domicile et le recours à divers services de bénévolat.

« Nous disposions d’un soutien familial important, mais cela n’a pas toujours été facile pour moi, un homme actif de 60 ans, se souvient M. Lovatt. Je ne peux pas imaginer à quel point ce serait difficile pour une personne seule, âgée de 80 ou 90 ans. »

Selon M. Lovatt, le temps passé à parler avec les clients en voiture peut leur être extrêmement utile et précieux. Pour certains, affirme-t-il, il s’agit d’une occasion rare d’avoir des interactions avec une autre personne. Il profite de ce temps pour faire part de son expérience et prodiguer quelques conseils pour se retrouver dans le système de soins de santé dans les moments difficiles.

Pourtant, la demande est supérieure à l’offre, et il y a de la place pour davantage de chauffeurs bénévoles.

« Je ne repenserai pas deux fois à me porter bénévole, déclare-t-il. J’ai eu des conversations déchirantes et d’autres hilarantes. J’ai rencontré des gens extraordinaires et, à Noël, on me donne plus de pâtisseries que je ne peux en manger. »

Visitez les sites Web de Rural Frontenac Community Services, de Southern Frontenac Community Services et de la Société canadienne du cancer pour savoir comment vous pouvez devenir chauffeur bénévole.